robinet d'essence GT 500

Bonjour,

pourriez vous m'expliquer comment fonctionne le robinet d'essence? les positions? Apparemment à dépression! Comment ça marche?

Merci
Philippe

Robinet à dépression sur le GT 500 à tiens, t'as une durite supp qui revient vers le robinet alors.

Tu veux savoir su quelle position le mettre ou connaitre son fonctionnement intime ?

Pour les positions, en principe sur un robinet à dépression tu en as 3:

PRI : le robinet est ouvert et l'essence descent par simple gravitée, c'est la position a utiliser pour vidanger ou remplir les cuves de carbu vides après un nettoyage par ex,.

ON alimentation normale, mais l'essence ne coule pas si le moteur est à l'arret

RES: réserve

merci Oli de tes explications, les positions c'est exactement ça, je ne savais pas ce que voulait dire ce PRI donc si j'ai bien compris après le nettoyage de mes carbus il faudra que je les remplisse avec la position PRI et avant le démarrage je bascule sur on?

Philippe.

Oui, c'est ça, tu peux démarrer avec le robinet en position PRI, c'est pas un problème, mais en principe il vaut mieux ne pas rester longtemps sur cette position et passer sur ON ou RES dès le moteur en marche, pour les pointeaux.

Je te dirais que perso, avec un 2 temps je roule plutot en permanence sur la position RES, et je me fie au compteur journalier pour ravitailler en essence, surtout si je roule vite sur autoroute pas exemple, pour éviter la coupure sur panne d'essence lorsque le réservoir est la limite de la réserve, parce que dans ces conditions (haut régime moteur bien chaud) les risques de serrage sont réels en raison du brusque appauvrissement de la carburation ...

Salut Oli!

Tu as raison c'est prudent!! C'est d'ailleurs dans des conditions comme celles là que Christian Ravel a trouvé la mort à SPA en 71 avec une kawa H1R dans une courbe à plein gaz, panne d'essence, serrage illico ..!!!

A+
Philippe.

Bonjour,
Rouler en réserve c'est le meilleur moyen de ramasser le dépôt qui est au fond du réservoir et de tomber en panne d'essence.
Pour Ravel, il était à 200 dans une grande courbe et sa moto tournait au mélange donc quand il a eu sa panne d'essence, il a eu une panne d'huile d'où le serrage et puis il y a une différence entre une h1R et une GT125.

Carl

Citation :

Rouler en réserve c'est le meilleur moyen de ramasser le dépôt qui est au fond du réservoir et de tomber en panne d'essence.

Pour les merdouilles au fond du réservoir, il n'est pas interdit de nettoyer le réservoir, quoi qu'il en soit, le filtre du robinet, et plus encore un bon petit filtre à essence supplémentaire (dans lequel l'essence remonte après la crépine donc les cochonneries y restent coincées ) évitent que ces salettées ne viennent boucher les gicleurs (surtout).

Quand au risque de panne d'essence il suffit de mettre le compteur journalier à 0 en faisant le plein, n'i:mporte quele motard un peu habitué connait son autonomie avant réserve et avec, suffit de ravitailler au moment ou l'on passe virtuellement en réserve, c'est pas trop compliqué

Citation :

Quand il a eu sa panne d'essence, il a eu une panne d'huile d'où le serrage et puis il y a une différence entre une h1R et une GT125.

MHum ! .... C'est pas un aussi court manque d'apport d'huile qui fera serrer un 2 temps, même pas un peu plus long en fait ...
(sauf tres petit % d'huile)

En revanche, un appauvrissement significatif de la carburation juste avant et pendant la panne d'essence, oui.
Parce que la combustion en s'appauvrissant devient beaucoup plus chaude que normalement, pouvant entrainer des détonations, ce qui amène une brusque montée en température du piston; le fait gonfler jusqu'au blocage, d'autant plus que le film d'huile aura pu bruler aussi.

Cela se termine par un caractéristique serrage en 4 coins, maintenant, comme toujours, ce n'est surement pas le seul facteur: le régime, le jeux piston / cylindre, la température ambiante y participent aussi, voir la nature du piston: coulé ou Forgé (les forgés se dilatent davantage ).

Le 125 gt, c'est un deux temps, comme les autres, je ne vois pas bien pourquoi il échapperait à la règle commune (d'autant que la dessus on est souvent proche du max, forcément).
C'est une précaution que je prends, personnellement, je ne suis pas le seul, loin de la, maintenant, chacun fait ce qu'il veut, toute fois, vu le nombre de types que je connais ayant serré leur moteur de 350 RDlc, ou d'autres ... (surtout presque neuf) sur panne d'essence, je roule sur la réserve et je surveille mon compteur, du moins sur autoroute, (en ville et banlieue aucune importance) parce que j'aimerais pas tout bloquer à 130 / 140 ( bon ok, mettons un ptit peu plus ... ) même si cela n'arrive pas forcément à chaque fois ...

Le jour ou tu auras ton permis, Carl, et pourras donc prendre une voie rapide sur un 125 GT ou autre 2 temps, tu prendras tes risques en connaissance de cause, avec peut etre en prime cette info la à l'esprit ...

C'est vrai que ma comparaison avec Ravel était un peu approximative! J'avais pas capté que Ravel n'avait pas une pompe à huile qui continuait à débiter! ce qui l'aurait peu être sauvé!
Donc Carl a raison sur ce point, j'ai dit une bétise!
Philippe.

Je ne suis pas d'accord.

Dans la m^me situation (~régime max / haut temp.moteur), mais avec le débit d'huile de la pompe, ça serre quand m^me car le moteur tourne sur une carburation hyper pauvre le temps que les cuves se vident complètement, et ça dure d'autant plus qu'avec les mouvements de la moto, un peu d'essence parvient à descendre irrégulièrement.

Ca Serre tout aussi bien sur un moteur lubrifié par pompe, refroidit liquide et allumage électronique bien plus fiable et exact, alors ...

Si la carburation est appauvrit énormément , surtout + ou - au régime max, la combustion se dégrade en une succession de détonations avec une vitesse de propagation de l'ordre de 1 km/ s alors que la vitesse moyenne de combustion est de l'ordre de quelques dizaines de m/s, générant une énorme montée de la température et de la pression, , normal, puisque tout ces éléments s'influencent les uns les autres, et de plus concentrés sur une petite surface.
(ces phénomènes sont utilisés pour percer les blindages)

A mon avis, c'est prépondérant.

Le manque d'huile dans ce cas (panne d'esence / carb hyper pauvre/ détonations ) est un facteur aggravant, c'est clair, mais pas la cause première.
Il suffit de très très peu d'huile pour entretenir le film entre le piston et le cylindre, j'en veux pour preuve le fait que lors des phases de freinage, les gaz sont coupés (pas de circuit de ralentis), donc, ni essence ni huile n'arrivent, et ce, pendant un bon moment, hors, le moteur ne serre pas à chaque freinage en bout de ligne droite ... N'est ce pas.

Un serrage par manque d'huile, c'est beaucoup plus progressif, pas très brutal, mais peu importe, lorsqu'il y a détonation, le film d'huile brule à cause de la température hyper élevée des détonations (d'ou la fonte du piston), qu'il y en ait ou pas ne change plus grand chose à ce stade.

Maintenant, je n'ai pas démonté son moteur pour savoir quelles étaient les traces de serrage.
On pourrait en discuter pendant des semaines sans jamais parvenir a une certitude qui puisse se prouver de quelque façon que ce soit ...

De toutes façons, on s'en fout un peu, cela ne le ramenera pas, le pauvre, et nous n'étions pas là ni les uns ni les autres.

Bon OK... c'est pointu tout ça mais super intéressant!! heum! surtout pour moi qui bricole depuis longtemps mais qui ne suis pas mécano de formation!! en fait la leçon c'est qu'il faut entretenir son 2 temps, ça permet d'éviter de mauvaises surprises et garder un doigt sur l'embrayage!!! ce que je fais depuis ma mob en 74!
Philippe.